7 bonnes raisons d’écrire ses mémoires

Pourquoi écrire ses mémoires ?

Lorsqu’un alpiniste peine dans son ascension, éprouve une grande fatigue et sent sa motivation faiblir, il s’arrête net. Il lève les yeux et contemple les cimes qui s’offrent à lui. Alors, la magie opère. En quelques instants, il renoue avec ce puissant désir d’arriver en haut… et il reprend sa marche, malgré la fatigue et les difficultés.

Quand vous aussi, sur les chemins de l’écriture, vous serez tenté d’abandonner, vous aurez besoin de vous reconnecter à la source de votre projet, à vos raisons d’écrire.

Répondre sérieusement à la question « Pourquoi écrire mes mémoires ? », c’est vous donner toutes les chances de tenir bientôt entre vos mains, l’histoire de votre propre vie.

Vos intentions et vos désirs sont les forces dont vous avez besoin pour écrire votre livre.

Pour vous aider, voici les 7 principales raisons évoquées par ceux qui ont déjà écrit leurs mémoires.

Lisez-les tranquillement, prenez des notes et écrivez noir sur blanc votre « Pourquoi ».

 

1. En finir avec la routine

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Pourquoi écrire ses mémoires ?

D’abord pour en finir avec la routine. Cette première raison est peut-être inattendue… mais n’en est pas moins réelle !

Il est vrai qu’avec les années, quel que soit notre âge, nos petites routines ont tendance à s’accumuler : les mêmes repas (ou presque !), les mêmes sorties, les mêmes discussions parfois, les mêmes émissions, les mêmes promenades…

Ces mille et une habitudes nous simplifient le quotidien. C’est vrai. En vivant toute une part de notre vie  « mode automatique », nous évitons de perdre du temps dans des arbitrages sur des tâches secondaires. C’est nécessaire.

Mais parfois, on se sent pris au piège, avec l’impression de tourner en rond, d’être à l’étroit dans une vie étriquée, sans véritable perspectives. Sans souffle. Alors, on se met à rêver de nouveauté, de voyage, d’autres horizons !

Peut-être que vous aussi vous ressentez le besoin de vivre quelque chose de fort, de nouveau et d’enrichissant sur le plan personnel.

Savez-vous que pour cette raison, beaucoup de personnes se lancent dans l’écriture de leurs mémoires ? Pour vivre une expérience forte ? Une grande aventure ?

Cela vous surprend ?

C’est parfaitement normal. Car la simple évocation du mot « autobiographie » ou de l’expression « écrire ses mémoires », fait inévitablement surgir des images qui n’ont rien à voir avec le voyage ou l’aventure. Au contraire. On visualise aussitôt une personne immobile, enfermée dans son bureau, scotchée à sa chaise, les yeux rivés sur son écran ou bien quasi hypnotisée devant sa feuille de papier avec un stylo à la main. Une sorte d’antithèse de l’aventure !

Pourtant, tous ceux qui l’ont vécue en témoigne. L’expérience autobiographique est un voyage riche en émotions et en découvertes.

En vous lançant dans cette aventure  :

* Vous allez rire, pleurer, sentir votre cœur battre, vous attendrir, éprouver du courage, revivre une passion… une foule d’émotions fortes et variées vous attendent !

* Vous allez faire des retrouvailles intérieures et parfois concrètes avec des êtres chers. Votre biographie va peut-être vous amener à téléphoner à une vieille amie avec qui les liens se sont distendus. Qui sait ? Vous allez également « renouer » avec cet enfant que vous avez été, ce jeune plein de projets, avec tous ces « moi » qui sont encore bien présents en vous.

* Vous allez être surpris par des souvenirs qui ressurgissent alors que vous les aviez parfaitement oubliés. Ou bien par des prises de conscience inattendues et certaines confessions jamais avouées auparavant.

À la découverte de votre iceberg

Vous pensez probablement connaitre votre propre histoire sur le bout des doigts. C’est normal puisque vous l’avez vécue, n’est-ce pas ? Pourtant, rien n’est plus faux.

En réalité, vous n’en connaissez qu’une partie : la fameuse partie émergée de l’iceberg.

Car la vie se vit souvent à toute allure. Ne nous laissant que peu de temps pour la goûter pleinement et la saisir à bras le corps.

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous vivons le plus souvent à la surface des choses et des événements.

En vivant votre vie, vous n’avez fait probablement que la survoler. En choisissant d’écrire une histoire – votre histoire, vous allez la contempler. La serrer bien fort dans vos bras.

Vous allez scruter des milliers d’images, de sons et de paroles que vous portez en vous et qui prendront enfin leur pleine signification.

Comme tous les grands voyages, votre récit de vie va vous changer. Vous en ressortirez différent et vous porterez un nouveau regard sur votre propre monde. Votre envie d’écrire n’en sera que plus grande.

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 2. Y voir plus clair !

Je ne sais pas vous, mais moi il m’arrive parfois d’avoir du mal à comprendre certaines de mes décisions passées. Plusieurs périodes de ma vie me sont presque devenues étrangères. Comme si je les avais empruntées à quelqu’un d’autre.

Même si je suis croyant et que cela donne un sens à ce que je vis, je dois bien avouer que la dynamique générale de mon existence m’échappe…

Peut-être que vous aussi, vous avez parfois l’impression que les contours de votre histoire sont flous. Que le sens global de ce que vous avez vécu est insaisissable. Que votre itinéraire n’est qu’un amas d’expériences dépareillées et sans cohérence d’ensemble, fait de bric et de broc.

Bonne nouvelle

Faire un récit de son histoire est probablement l’un des meilleurs outils pour trouver ou retrouver une unité dans sa vie.

Rédiger ses Mémoires permet de poser un regard d’ensemble sur ce que l’on a vécu. Les points saillants ressortent. Les souvenirs les plus importants et les événements fondateurs, prennent place les uns à côté des autres et se répondent. Ils s’éclairent et se donnent sens mutuellement. Le tout forme une unité à travers le matériau « livre ».

En rassemblant et en reliant des récits épars, l’autobiographie favorise l’émergence d’un sens global.

Écrire son histoire, c’est prendre le recul nécessaire pour mieux discerner les contours et la trajectoire de sa propre existence. C’est prendre le temps d’un face à face avec ce flot qui nous dépasse, avec cet élan de vie qui nous pousse à choisir des directions singulières. C’est, rétrospectivement, toucher à l’épaisseur de tout ce que nous avons vécu.

Lors d’interviews, de nombreux auteurs ont répondu à la question :  » Pourquoi écrire ses mémoires ? ». C’est le cas d’Emmanuel Carrère. Au sujet de son livre Yoga, mêlant autobiographie et fiction, il évoque cette recherche d’unité avec des mots très justes :

« J’évoque mon projet à peu près au milieu du texte, quand je parle d’un livre « qui ferait tenir ensemble ces deux pôles : une longue aspiration à l’unité, à la lumière, à l’empathie, et la puissante attraction opposée de la division, de l’enfermement en soi, du désespoir ». Cela me paraissait à la fois nécessaire et totalement hors de ma portée à cette époque… Et puis quelques années ont passé, et je m’y suis mis. (…) La découverte de ma bipolarité est au cœur de Yoga, comme quelque chose qu’on avait toujours su de soi, mais qui, du jour où il est nommé, prend sens et éclaire tout ce que vous avez vécu

Emmanuel Carrère

3. Créer du lien dans une période où le tissu familial se délite

Écrire ses souvenirs est également un immense service que vous rendez à votre famille, même aux membres les plus éloignés que vous n’avez peut-être pas revu depuis des années ! Coucher sur le papier l’histoire familiale a des vertus particulièrement apaisantes dans cette période où les liens se délitent et où la solitude affecte aussi bien les personnes âgées que les adolescents. D’après le Rapport annuel 2020 de la Fondation de France, 7 millions de personnes se trouveraient aujourd’hui en France en situation d’isolement. Notre société et nos familles ont donc vitalement besoin de ces manuscrits qui demeurent et qui enrichissent le sentiment d’appartenance familiale et de connaissance mutuelle.

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Être le gardien et le passeur de l’histoire familiale

Faire le récit de votre vie, c’est parler de votre famille ; évoquer votre enfance, vos parents, vos grands-parents, raconter la vie de ceux qui étaient adultes quand vous étiez enfant. C’est faire découvrir des ancêtres inconnus ou mal connus de vos proches, partager des secrets, redonner sa place à une perspective de la vie qui vous a habité pendant vos premières années, faire une relecture de ce que vous avez vécu en famille, raconter et écrire des histoires d’amour, surtout la première…

Si vous souhaitez vous inspirez d’un livre touchant et abordable à la fois, qui évoque ce regard propre de l’enfant sur le monde, je vous recommande le livre de François Garagnon : Petit trésor, les souvenirs tout à fait irrésistibles d’un petit garçon de sept ans. 

Écrire sa biographie, c’est aussi, alors que vous êtes mûrs, partager votre expérience à ceux qui viennent après vous : vos enfants, vos neveux et nièces, vos petits-enfants peut-être. Ils vont découvrir des parts intimes de nous-mêmes, des perles que nous avons peut-être exposées un jour en passant, et dont nous laissons désormais une trace pour tous et pour toujours.

Générer du Bien-Être autour de soi

On le sait aussi, la transmission intergénérationnelle est primordiale pour notre bien-être. Or, l’autobiographie est à ce titre un merveilleux outil. Elle permet à celui qui raconte de contacter ce qu’il a d’unique, de le partager et d’en témoigner. Elle favorise, chez ceux qui le reçoivent, la conscience de leurs origines. Et elle génère pour tous un renforcement des liens, par la grâce de la confidence de votre projet d’écriture.

Vos mémoires créent ainsi un pont entre les générations, à travers un support qui demeure. C’est un formidable cadeau que vous faites à vos proches et à vos descendants. De loin le plus bel héritage que vous puissiez laisser.

4. Partager le témoignage d’une époque révolue : raconter comment c’était avant

Aujourd’hui, plus que jamais, les jeunes adultes ont besoin, pour se construire, de récits vivants des décennies passées. En effet, ceux qu’on appelle les Millenials ou la génération Y (les jeunes qui sont devenus adultes à partir des années 2000), sont noyés dans l’immédiateté. Internet leur donne un sentiment de toute-puissance : tout y est accessible, vite et sans effort.

Mais le plus précieux – les paroles qui aident à vivre – ne viennent pas d’une encyclopédie en ligne. Elles jaillissent d’une expérience vécue par ceux qui nous sont chers. Ce sont ces informations-là qui aident à se tenir debout, à dégager un sens dans une modernité qui confine à l’absurde. Les jeunes ont trop entendu de récits tout faits, tirés de manuels d’histoire contemporaine. Ils ont besoin de récits qui permettent de se sentir proche, de mieux comprendre votre personnalité, le sens singulier de chaque histoire et imaginer celle de vos ancètres. Serez-vous de ceux qui aideront la génération qui monte à concevoir et à comprendre ce qu’était le monde autrefois pour mieux construire celui de demain ?  

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5. Parler de soi à ceux qui nous sont chers 

Lever le voile sur sa vie et laisser une trace de ce qu’on a fait à ses enfants et petits-enfants

 

Ces enfants qui vous écoutent avidement et qui réclament des histoires retiennent tout des détails de votre vie. Ils ont soif de votre témoignage, de vos récits de vie. Ils ont envie de connaître vos racines, qui sont aussi les leurs. Ces enfants, ce sont aussi ceux qui naîtront dans 10 ans, 20 ans.

Quand on sait combien la généalogie exerce une attirance aujourd’hui, on peut clairement envisager que les mémoires écrites maintenant demeureront comme un objet empreint de mystères pour ceux qui n’auront plus les repères solides et concrets qui ont peut-être fait votre éducation. Un récit autobiographique peut constituer un repère fort et être un très élément structurant pour une personnalité fragile.

« Me voilà prise du désir inattendu de rédiger mon autobiographie. Cette irrépressible envie nous guette tous tôt ou tard, me suis-je laissé dire. Elle m’est venue d’un coup. D’ailleurs, autobiographie est un bien grand mot. Il suggère l’étude soigneusement pensée de toute sa vie. Il implique de ranger les noms, les dates et les lieux dans un ordre chronologique rigoureux. Or, ce que je veux, moi, c’est plonger au petit bonheur les mains dans le passé et les en ressortir avec une poignée de souvenirs variés. »

Agatha Christie, Une autobiographie

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6. Confier ce qui est important pour vous : transmettre un message

Souvent, lorsqu’on a longtemps vécu, on finit par avoir des objets de réflexions récurrents :

  • Un artisan aura une idée précise de son savoir-faire ;
  • Un religieux aura une expérience approfondie du silence habité ;
  • Un éducateur saura comment former un jeune, l’encourager sur son chemin.

Mais il existe aussi des pensées qui vont éclore au cours de votre travail d’introspection. Ce seront des considérations sur les relations, des aveux sur la faiblesse humaine, une admiration profonde pour certains êtres. Ces perles de sagesse ne demandent qu’à être recueillies pour exister pleinement. Elles sont là, mais faute d’associations d’idées, elles ne parviennent pas à notre esprit malgré le désir d’écrire.

Écrire un livre pour raconter sa vie, c’est ouvrir une porte à des souvenirs qui, en se reliant, vont nourrir un regard nouveau et plus profond sur notre existence et sur la Vie. C’est le moment mystérieux où un être se découvre comme ayant une expérience de vie suffisamment dense pour avoir une opinion à partager, qui sera le point de départ d’une conversation riche de sens…

« L’histoire est une longue succession d’idées folles. Par ailleurs, on trouve peu de choses aussi folles que ma passion : courir. C’est difficile. C’est douloureux. Les satisfactions et les récompenses sont rares et loin d’être garanties. (…) On court encore et encore, kilomètre après kilomètre, et on ne sait jamais vraiment pourquoi. On se dit que l’on court après un objectif ou un chrono, mais on ne court en réalité que parce que s’arrêter est effrayant. »

Phil Knight, L’art de la victoire, autobiographie du fondateur de Nike

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7. Faire Résilience et lever des secrets enfouis ; accueillir ses zones d’ombre et ses Blessures pour partir en Paix

 

Les Secrets de Famille

Il arrive souvent, qu’au cours de l’introspection qui permet de dégager les souvenirs marquants, nous sentions venir un élément caché de notre histoire personnelle ou familiale. Nous sommes alors déstabilisés ; les émotions affluent, nous ignorons que faire de ce qui paraît soudain si actuel.

Ces expériences, très fréquentes dans les entretiens de psycho-généalogie, comme en propose la thérapeute Françoise Arnold, vous troublent et vous laissent perplexes et mettent en pause vos ateliers séances d’écriture. Ce qui a été tu, couvert par un non-dit, peut enfin surgir, s’exprimer et ainsi être exorcisé. Comme un mal émotionnel qui se cristallise à un endroit du corps, ces secrets de famille peuvent s’être ancrés d’une manière ou d’une autre, chez les membres de la famille concernée.

La bonne nouvelle, c’est qu’en laissant la mémoire s’épancher librement, ce souvenir tapi dans le silence est comme guéri. Ainsi, la personne qui rédige le manuscrit de sa vie favorise la réconciliation de sa lignée familiale, le retour à la paix dans l’invisible. 

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Les blessures personnelles

Plus souvent, ces souvenirs enfouis parlent de nos difficultés, aux différents âges de notre vie. Il s’agit d’émotions douloureusement ressenties, telles que la honte, le rejet, la culpabilité, la colère réprimée. À tous ces maux qui n’ont pas reçu de réponses lorsque nous les vivions, la catharsis offre comme une deuxième possibilité de pacification.

Aujourd’hui, alors que nous avons atteint notre maturité, nous pouvons entamer le dialogue avec l’enfant que nous étions autrefois et qui n’a pas compris ce qui lui arrivait. Nous sommes alors pour nous-mêmes notre meilleur parent, un guide, un ami ou un soutien. Tout se jouera dans la manière d’écrire l’histoire. Ce genre de démarche éminemment curative nous ouvre le cœur et nous permet de nous relier avec ceux qui nous sont chers. Ce ne sont pas nécessairement des épisodes qui apparaîtront dans notre Livre, mais la possibilité de les exprimer aura été bienfaisante. 

« Cela m’a permis de tourner une page douloureuse. Je ne suis pas guérie et il m’arrive encore parfois de ressentir les blessures du passé. Mais je me sens libérée et plus disponible intérieurement. J’arrive à vivre plus paisiblement ce que j’ai à vivre au jour le jour. Le fait d’écrire mon histoire l’a valorisée. Même si elle est souvent difficile et triste, j’en ai fait une belle histoire. Comme un bijou précieux dans un écrin. Et aujourd’hui, au lieu de raconter ma vie, je suis heureuse de pouvoir offrir mon livre. » 

Interview d’Évelyne Durin (auteur de La lumière juste de Septembre) par Sylvain Sismondi

 

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Conclusion : reconnaître vos raisons et vos intentions, les formuler et les partager

 

Vous avez survolé les raisons qui poussent généralement les gens à vouloir écrire un ouvrage sur leur vie. À vous maintenant de formuler les vôtres. Quelles sont vos motivations profondes ? Prenez un papier, un crayon, et notez tout ce qui vous vient à l’esprit. Tout est bon. C’est une premier jet, une première porte que vous ouvrez vers votre univers intérieur. Osez entrer avec curiosité. Interrogez-vous en vérité : « Qu’est-ce que je veux vraiment en écrivant ce récit ? ». Demandez-vous « pourquoi ». Posez et re-posez cette question du « pourquoi » ce désire d’écrire vos mémoires.

On dit en effet qu’il faut environ « 5 pourquoi » avant d’arriver à l’origine d’une motivation. Voici un exemple d’une réflexion poussée jusqu’aux tréfonds de soi-même :

Pourquoi est-ce que je veux Écrire mes Mémoires ? Pour communiquer avec mes petits-enfants malgré la Covid.

Pourquoi est-ce que je veux communiquer avec eux ? Parce qu’ils me manquent.

Pourquoi est-ce qu’ils me manquent ? Parce que je les aime plus que tout.

Pourquoi est-ce que je les aime plus que tout ? Parce qu’ils donnent sens à ma vie !

Pourquoi est-ce qu’ils donnent sens à ma vie ? Parce qu’ils sont ma descendance, ce qui restera de moi après ma mort et que je veux qu’ils se souviennent de moi.

Pourquoi est-ce que je veux qu’ils se souviennent de moi ? Parce que de ce souvenir naît mon existence par-delà la mort !

Comme vous le voyez à travers cet exemple, on touche souvent à des causes profondes, existentielles, et c’est une bonne chose. Cela signifie que vous aurez une forte motivation pour aller jusqu’au bout de ce travail de longue haleine ! Cette motivation est le socle de votre livre. C’est elle qui justifie que votre preniez la plume pour retracer, écrire et raconter ce que vous avez vécu.

Dites-vous bien que pour raconter votre propre biographie, vous n’avez pas besoin d’être un littéraire, un écrivain, un historien, un biographe, un poète, un auteur, un conteur… Si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes parfaitement capable d’écrire. Personne ne peut et ne doit vous empêcher de partager et transmettre vos histoires de vie. Quelques outils et une méthode simple vous suffisent amplement.

Alors noircissez des pages, écrivez en une synthèse et accrochez la devant votre bureau pour qu’elle vous accompagne à chaque phase de votre écriture !

Maintenant vous savez pourquoi écrire ses mémoires ! )

Et si le cœur vous en dit, partagez votre motivation ici, en commentaire, pour donner aux autres internautes des idées de mobiles d’écriture.

Enfin, si cet article vous a plu, partagez-le et laissez un commentaire. Dites-moi également à quels sont les autres sujets qui vous intéressent ou les questions que vous vous posez. J’y répondrai volontiers.

Article coécrit par Sylvain Sismondi et Isabelle Kergoat

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